Ingrid Douchin Sophrologie

Diplômée CFSP – Titre RNCP

06 63 82 01 57

Ados / Lycées / Associations de parents d’élèves

Champs d’action principaux :

Préparation aux exams et confiance en soi

En plus du contexte sanitaire très compliqué à vivre également pour les ados, la réforme est au cœur de leurs préoccupations avec entre autre LE GRAND ORAL 

Les adolescents représentent un public que j’affectionne tout particulièrement. La sophrologie peut les aider à trouver leur place, les aider à s’accepter tels qu’ils sont.

Accepter que rien n’est figé.  Et les amener progressivement à ce qu’ils soient les adultes responsables de demain.

Grâce aux méthodes pratiquées au fil des séances, les élèves apprendront à se reconnecter à leurs ressentis corporels : un corps qu’ils tendent à oublier voire négliger dans cette étape précieuse de leur vie. Les stimulations dynamiques permettront de relâcher leurs tensions musculaires, d’évacuer leur stress et leurs ruminations, pour enfin faire le plein d’espace productif en classe jusqu’au retour à la maison : dynamisation des capacités, amélioration des capacités mnésiques et de la concentration. Les élèves auront ainsi pléthore de ressources favorables à l’obtention du Baccalauréat : l’épreuve sanctionnant la fin de leurs études secondaires et le sésame pour accéder à l’enseignement supérieur.

Exemple de Thématique abordée au cœur d’un lycée pour accompagner ses élèves :

« La Sophrologie, une aide précieuse pour le quotidien du lycéen.

Objectifs : CONFIANCE EN SOI POUR DES APPRENTISSAGES SEREINS ».

  1. Je suis partie d’un constat :
  • Le Programme International pour le Suivi des Acquis des Elèves place la France en tête du palmarès de l’angoisse scolaire.

Crainte du chômage, de l’exclusion, nouvelles technologies, accélération du temps, explosion de la famille « classique », inquiétudes collectives donc parentales (« mes parents me disent sans arrête qu’il faut que je travaille, parce que pour nous, ce sera encore plus difficile demain que pour eux », Théo, élève de seconde) l’élève prend de front toutes les angoisses justifiées ou non de l’époque et n’échappe pas lui aussi au stress et ses ravages (plus de motivation, absence de projection de sa vie, apparition d’anorexie, de boulimie, phobie scolaire, voire dépression et consommation croissante de drogues).

  1. Puis mes réflexions se sont enrichies d’autres arguments :
  • Quand l’élève croit faire du sport -ou toute autre activité extra-scolaire, « pour s’évader un peu », il en est souvent tout autre chose… beaucoup de ces activités privilégient la compétition, la performance, au détriment de la détente.
  • Aujourd’hui le jeune est soumis à un excès de stimulations. Il est extrêmement sollicité par des distractions extérieures amenant la quasi impossibilité de « s’ennuyer ». Il est toujours en action, il est toujours dans le « FAIRE » et notre société frénétique de (sur-) consommation privilégiant le plaisir d’AVOIR au détriment d’ÊTRE, finit d’encourager cette fuite de soi… Ses qualités de concentration, d’attention sont diminuées. Ses valeurs changent « pour suivre le monde » il est prêt à s’oublier… Sa qualité de sommeil est altérée, il ne respecte plus les temps de récupérations nécessaires à son corps.
  • D’autres élèves sont exclusivement et excessivement concentrés sur leur réussite solaire, (motivation personnelle ou La quête permanente de l’amour ou de la fierté de ses parents). Ils ne « décrochent » plus de leurs ouvrages, refusent les activités diverses, limitent leurs contacts extérieurs. Ils se renferment sur eux-mêmes. Ils s’épuisent, veulent toujours bien faire, n’en font jamais trop à leurs yeux. Ils deviennent de potentielles victimes de « burn out scolaire »

 

Conclusion :

Aujourd’hui et demain sont bien trop anxiogènes pour des apprentissages sereins.

Avec la sophrologie, miser sur l’importance du retour sur soi, sur ses propres valeurs pour éviter les dommages psychologiques à long terme. Prendre conscience de son identité propre, trouver et affirmer sa place dans la société pour plus d’autonomie et de responsabilités de soi-même. Se poser, se recentrer dans l’expérience présente. Apprentissages d’une meilleure concentration, renforcement de la mémoire et valorisation des capacités. Un outil précieux pour oser prendre la parole en public, appréhender différemment le GRAND ORAL, nouvelle épreuve de la réforme du Baccalauréat.

Enfin, la sophrologie propose un véritable temps pour soi, hors performance dénué de toute obligation. Progressivement, l’attitude du sophrologue (neutralité*, non jugement, valorisation, écoute active) permettra à l’adolescent de se sentir LIBRE D’ETRE LUI, faire de moins en moins de choses uniquement pour les autres (enseignants, parents, amis) et il construira véritablement son devenir, étant plus relié à lui-même (aide à la maturation psychologique).

*neutralité plus facile à instaurer si le sophrologue n’est pas déjà un membre du corps professoral (cette double casquette n’incite pas à l’alliance sophronique)

  • DU CÔTÉ DE L’ENSEIGNANT Aparté…Complémentarité…

Au départ, son métier représentait un lieu d’affirmation, d’expression de soi, puis progressivement, le plaisir s’estompe, la souffrance s’installe : des réformes non anticipées et récurrentes (sollicitant une adaptabilité sans fin), des classes trop hétérogènes, plus de dialogue possible avec les parents…

Avec la sophrologie, l’enseignant a la possibilité de VERBALISER ses difficultés, lors des dialogues pré et post-sophroniques, SANS SE SENTIR JUGé, il évolue face à ses perceptions, il modifie son regard sur lui-même et sur l’élève. Il a des outils pour gérer son stress, rester fidèle à ses valeurs, mieux vivre son présent et enfin, a les ressources pour se détendre par lui-même.

Conclusion : 

Enseignants et élèves : tous sont concernés par les bienfaits de la sophrologie !

Imaginons idéalement la sophrologie dans tous les établissements, librement dispensée aux professeurs, pour apprendre à mieux gérer le sommeil, le stress, restaurer devant une classe difficile un climat de travail sur la base d’une relation d’autorité RESPECTUEUSE et BIENVEILLANTE. Pour l’élève, très tôt à l’école, lui apprendre à améliorer la conscience de son corps, la confiance en soi, apprendre à mieux récupérer, mieux focaliser ses capacités qui favoriseront plus facilement son adaptation à la vie scolaire.

Enfin, proposer la sophrologie aux parents d’élèves (pourquoi pas via l’Association des Parents d’Elèves) qui auront eux aussi la possibilité d’apprendre à gérer leur stress et lâcher prise vis-à-vis de leur enfant tout en maintenant le cadre, être dans une meilleure écoute. Naturellement les parents trouveraient moins de raisons conscientes d’entrer en conflit avec leurs ados et leurs relations s’amélioreraient progressivement. Même si l’adolescent se confrontera toujours à une autorité pour se construire, les phases de conflits se déconnecteront pus rapidement, plus facilement, grâce à ce nouveau positionnement parental.

Ainsi, tous les acteurs prendraient leurs responsabilités et se respecteraient les uns et les autres dans leur individualité.